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26 février 2005 6 26 /02 /février /2005 00:00

Introduction : origine de cette démarche

N’était-il pas temps après 3 ou 4 ans dans une école qui s’appelle « Ecole Internationale de Commerce ET de Développement » de chercher à comprendre ce que recouvre et signifie à nos yeux ce « concept-valise » qu’est le « développement ? »

En effet beaucoup de questions nous trottent dans la tête depuis un certain temps et nous souhaitions donner l’occasion à tout un chacun de proposer ses propres pistes de réponses. Le postulat de départ était qu’aucun de nous ne savait tout sur le développement mais que chacun savait quelque chose qui pouvait être utile aux autres. Convaincus qu’1+1=3 nous avons donc décidé d’organiser cette rencontre informelle autour d’une tasse de thé pour croiser nos idées et nos regards sur « Le Développement ».

Une trentaine d’étudiants, majoritairement de l’Ecole 3A - mais pas seulement - se sont retrouvés le dimanche 28 novembre pour participer à cette journée. Ils se sont séparés en trois groupes de travail distincts. En fin de journée tout le monde s’est retrouvé pour échanger sur nos pensées de l’après-midi et en faire ressortir quelques « lignes de forces » pour guider notre réflexion en matière de « développement » et notre action sur des « projets de développement ».

I. Un peu de sémantique : « Qu’est-ce que le développement ? »

Nous avons d’abord défini le développement comme « un idéal vers lequel tendre », avec l’idée de bien être, du respect des aspirations de chacun, que chacun puisse décider de ce qu’il veut vivre.

Mais nous nous rendons compte que « le développement est aussi quelque chose de concret ; ce n’est pas juste ce que nous voulons qu’il soit ». En effet le développement est généralement entendu comme un « processus où il s’agit de grandir, de changer, de complexifier ». Nous retenons l’idée d’une croissance, d’une augmentation.

D’ailleurs les définitions données par le dictionnaire Larousse vont plutôt dans ce sens :
   "Action de déployer, de donner toute son étendue à"
   "Ampleur que prend quelque chose qui évolue"

Nous pouvons noter que ces définitions sont quelque peu réductrices.

Nous relevons un paradoxe dans le discours ‘dominant’. On nous explique sans cesse qu’il faut distinguer croissance économique et développement. Pourtant, on mesure aujourd’hui la différence entre le « niveau de développement » des pays, uniquement par des indicateurs quantitatifs alors qu’il s’agit d’un phénomène éminemment qualitatif. N’est-ce pas ici la force du monde occidental à savoir la prédominance des chiffres alors que le processus de développement relève avant tout d’un changement d’état d’esprit, de perception, d’objectifs ?

En outre, le "sous-développement" est défini par rapport à une "norme", c’est-à-dire l’Europe et les Etats-Unis. Comme nous avons eu la dialectique entre civilisé et non civilisé nous avons aujourd’hui les développés et les sous-développés. Les mots changent, qu’en est-il de la vision ?

Le développement ne serait il pas plutôt la capacité d’un pays à définir sa propre autodétermination ?

II. Réflexions de fond sur le développement

A. Le Constat

1) Le développement, un échec ?

Force est de constater aujourd’hui à quel point l’oeuvre « développementaliste » est un échec. En effet nombreux sont les chiffres qui viennent tous les jours conforter cette idée : - La moitié de la population adulte de 23 pays est analphabète. - Plus de la moitié des femmes de 35 pays ne sait ni lire, ni écrire. - 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.

Il semblerait que le développement s’universalise mais n’est pas transculturel. Il serait donc avant tout une occidentalisation du monde menée par les institutions de Bretton Woods.

Pourtant, en quoi le développement devrait-il être une occidentalisation du monde ? N’est-ce pas une violation d’un droit fondamental de l’Homme que de confisquer l’orientation d’un groupe de personnes et d’imposer un mode de vie ? Oeuvrons pour un développement qui se veut transculturel et non universel.

Par ailleurs si nous prenons l’image des richesses comme un gâteau, nous réalisons que la vision capitaliste c’est de dire, puisque nous ne voulons pas le partager, nous allons l’agrandir ainsi tout le monde en aura (même si cela augmente évidemment beaucoup plus vite pour ceux qui sont déjà riches).

Question : le gâteau peut-il s’agrandir jusqu’à l’infini ?

La réponse est de plus en plus clairement, « non ». Les nuisances environnementales de toutes les activités humaines ne font que s’accroître, allant jusqu’à menacer la planète et ses espèces dont l’espèce humaine.

2) Quand le développement crée la pauvreté : l’exemple du Ladakh

L’exemple du Ladakh - une région dans l’Himalaya Indien - est symptomatique d’une politique de « développement » qui a « créé de la pauvreté ».

En effet, jusque dans les années 70, la société ladakhie est restée relativement amicale, chaleureuse et rurale. Les gens vivaient paisiblement ensemble dans des villages une vie enrichissante. Laborieuse aussi, bien sûr, mais où le dénuement matériel n’est pas signe de misère ni d’isolement, où la famine n’existe pas, où le travail n’est pas une aliénation. Aussi incroyable que celui puisse paraître, les gens vivaient tout simplement heureux. A partir des années 70, le Ladakh va « s’ouvrir au monde ». Sans verser dans un manichéisme excessif ou simplificateur, nous nous apercevons que petit à petit, le tourisme, l’influence occidentale et le modernisme vont bouleverser les repères et les mentalités. Pas à pas, le processus dit de "développement" va s’accompagner d’un sentiment d’infériorité chez les "sous-développé-e-s" et d’un rejet de leur propre culture. Nous nous rendons compte ainsi que la pauvreté peut prendre plusieurs visages : celle du dénuement matériel, qui était autrefois bien vécu au Ladakh, et celle de la misère sociale, celle liée à un complexe d’infériorité, qui ravage aujourd’hui la société ladakhie. En effet, avant l’ouverture au monde « Occidental » et à la société de consommation dans les années 70, il n’y avait pas de « chômage » au Ladakh, personne ne vivait dans la rue,... Aujourd’hui le chômage et les personnes sans domicile sont en constante expansion. En échange il est possible de se vêtir avec des Levis, de regarder la télé et de traire des vaches suisses qui ne peuvent pas se reproduire à cette altitude.

Pour plus d’information voir le livre d’ Helena Norberg-Hodge, « Quand le développement crée la pauvreté : l’exemple du Ladakh ».

B. Pourquoi le développement a-t-il échoué ?

1) Qu’est-ce qui détermine notre vision du développement ?

Notre vision cognitive s’est construite avec notre environnement, notre éducation, nos systèmes de valeurs et références. Il apparaît donc indispensable de se détacher de notre représentation occidentale du monde pour travailler efficacement sur des projets de développement.

Par exemple :
   Notre vision du temps est linéaire c’est à dire que nous avons tendance à comparer le développement à une plante ou à n’importe quel organisme humain dans le sens d’une complexification croissante. Ce développement "organique" passerait nécessairement par un certain nombre d’étapes prédéfinies pour arriver au stade suprême représenté par la consommation de masse. Or il existe une différence fondamentale dans la perception du temps de nombreuses populations du « Sud » où le temps est perçu de manière cyclique. Le rapport au temps ainsi qu’à l’espace de ces populations diffèrent donc largement du nôtre. Ne pas prendre en compte cette considération peut amener à un échec des projets.

   Les occidentaux se sentent en partie exister en marquant leur territoire : la construction en dur, la participation au projet dans la durée, etc. Cependant l’idéal d’un projet de développement serait de se restreindre dans la période d’action et de se désengager du projet dès que celui-ci est viable.

   Nous avons aussi abordé notre vision emprunte de la chrétienté. Nous signifions par là que le dogme chrétien à travers notamment la notion de charité a comme conséquence une vision paternaliste des projets de développement.

2) Pourquoi voulons-nous tant « développer » les autres ?

Le développement est issu d’un système capitaliste conçu par le centre pour la périphérie. Nous distinguons donc les motivations du centre du système et celles de la périphérie en adoptant la théorie de Samir Amin : les relations entre le Nord et le Sud sont bâties sur un système qui a été pensé au Nord et imposé au Sud.

Les motivations du centre sont de plusieurs ordres :

• Humaines :
  besoin de déculpabilisation (lié à la colonisation)
  besoin de solidarité
  besoin de spiritualité
  conception messianique due à l’héritage d’une pensée judéo-chrétienne
  recherche de sens, d’universalisation des valeurs « humanistes » de l’Occident

• Stratégiques
  besoin de nouveaux marchés
  gérer, surveiller - et maintenir ? - la pauvreté pour assurer la stabilité de notre système économique.

Du côté de la « périphérie » la volonté de développement consiste en une envie d’affirmer sa capacité à l’autodétermination et à retrouver sa fierté perdue, sa dignité.

C. Quels moyens de renouveau pour le développement ?

La question pourrait aussi être « quelle réforme pour un meilleur développement ? » Nous avons constaté que le développement est une oeuvre hypocrite : jamais l’ensemble des habitants du monde ne pourra prétendre à un niveau de développement semblable au nôtre car la planète exploserait. Nous avons aussi remarqué à notre grande majorité qu’en tant que Français, nous sommes plus à même d’impulser une dynamique de changement d’une partie des valeurs occidentales - que nous considérons comme néfastes pour l’Homme - et qui influence profondément toute action développementaliste. A savoir l’eurocentrisme, la considération de l’être insatiable, du "toujours plus", le sentiment de supériorité paternaliste, de l’être dit « civilisé »...

D’autre part, dans un champ qui peut apparaître plus « révolutionnaire » - alors qu’il ne fait que se recentrer sur les aspirations plus profondes de chaque être humain - nous avons énoncé le fait qu’il serait positif de revenir à un chemin d’équilibre. Ce chemin est celui des sociétés que certains nomment les sociétés non civilisées ou traditionnelles. Sans vouloir relancer le mythe du « bon sauvage », nous ne pouvons que constater que ces sociétés « humaines » se manifestent à travers l’équilibre qu’elles trouvent entre la nature et les personnes, entre nos besoins et nos ressources. Aujourd’hui, notre société occidentale (et malheureusement la plupart des autres suivent notre chemin) ne marche absolument pas vers une voie équilibrée. Au contraire elle se fonde sur le changement perpétuel, sur la quête de l’innovation, sur le "toujours plus" et donc sur l’éternelle insatisfaction.

Comment faire pour entreprendre ce virage à 90 degrés ?

Finalement le changement de cap vers un monde plus respectueux des aspirations de chaque être humain commence dans nos actions de tous les jours. En effet, telle une goutte d’encre versée dans un verre d’eau, notre action doit se diluer et s’étendre jusqu’à toucher la plus petite, la plus fragile et la plus aigrie des molécules d’eau qui composent ce verre pour réussir à faire avancer le monde dans son ensemble.

Toutes les personnes ont une chose en commun, leur humanité. Contribuer à un mieux être de tous les jours passe par une attitude, par des regards. On peut exclure d’un regard, d’un geste et bien sûr d’une parole. Contribuer à un mieux-être, c’est considérer chaque homme comme son égal et ne pas offenser sa dignité. La dignité est le carburant qui nous permet à tous d’avancer.

III. Comment faire pour bien faire ? Comment mener un projet de développement qui ne soit pas « inutile », voir contre-productif ?!?

A. Pourquoi s’engager ?

Il nous a semblé qu’un des pré-requis pour appréhender ce qui faisait le « succès » d’un projet de développement était la compréhension des raisons qui nous poussent à nous engager à travailler sur ce genre de projets.

Il en ressort l’envie, voir le besoin, de satisfaire notre côté « humaniste », de se sentir « utile ». Nous recherchons aussi un véritable échange, un enrichissement mutuel. La relation doit exister dans les deux sens.

Il ne s’agit pas forcément de s’engager "à vie" dans une ONG. Nous pouvons naviguer entre les deux "mondes" (ONG et entreprise). D’ailleurs n’est-il pas intéressant d’aller d’abord travailler 4 ou 5 ans dans une entreprise pour acquérir une expérience "professionnelle" et "technique". Puis d’aller avec ce bagage travailler dans le secteur associatif ?

Travailler dans le « développement » c’est avant tout une responsabilité !!! Il faut se rendre compte de l’espérance que les personnes concernées par les projets placent en nous. Nous sommes responsable vis à vis d’eux. Nous ne pouvons pas aller se former à l’étranger au détriment des populations locales, « sur le dos des autres ».

Ceci pose la question des stages où nous croyons savoir faire alors que nous devrions savoir que ce n’est q’une croyance. En effet, les 3A (dans le sens des 3 continents du Sud) ne peuvent pas être perçus comme de formidables lieux d’apprentissage - ou cours de récréation - où nous pourrions aller nous confronter au réel grâce à nos échecs,... Car le problème est que ce réel, ce sont des êtres humains !

B. Quelques « facteurs clés de succès » d’un projet intéressant

Un projet de développement veut toujours "améliorer" quelque chose. Mais qu’est-ce qui nous dit que ce que nous allons faire va leur convenir, leur correspondre ?

Au cours de nos discussions nous avons beaucoup insisté sur le fait que les projets doivent à la fois EMANER, être PORTÉS et MENÉS par les personnes concernées par le projet. Cela signifie qu’un projet doit non seulement répondre à un besoin mais aussi à une demande de la part des populations locales.

Cependant il ne faut pas tomber dans l’extrême inverse où l’ONG du Nord se confine dans un rôle d’observateur, au risque de devenir un ethnologue. Un projet se nourrit avant tout de dialogue, d’échange et d’écoute mutuelle.

Finalement nous sommes là pour donner « un coup de pouce », un accompagnement, initier le dialogue, aider à prendre du recul, proposer des formations adaptées, mettre à disposition nos techniques...

C’est lorsque le projet devient viable et lancé que les accompagnateurs peuvent se retirer, peu importe la durée.

Le problème est qu’une grande majorité des projets de développement doivent répondre à des exigences très strictes des bailleurs de fonds qui travaillent souvent dans un espace-temps plus réduit. Les initiateurs du projet n’ont donc pas toute leur liberté pour mener à bien le projet.

Cependant sur le long terme les grandes agences de financement perdraient moins d’argent si elles en investissaient un peu plus au départ pour prendre le temps de sentir si le projet sera réellement utile. En effet combien d’argent est gaspillé dans des projets superflus voire contre-productifs ?

Ainsi, même « économiquement », pour les bailleurs de fonds, cela vaut le coup de chercher à comprendre les bénéficiaires du projet et de monter le projet avec eux afin d’avoir des chances de faire un projet qui fonctionne dans la durée.

A nous de le faire comprendre aux bailleurs de fonds...

C. L’exemple positif de la Cour aux cent métiers au Burkina

Lors de cette journée de réflexion nous avons beaucoup parlé de l’exemple d’un projet « intéressant » : la « Cour aux cent métiers » à Ouagadougou au Burkina Faso.

Cette initiative fut orchestrée par le mouvement ATD Quart Monde. Le point de départ de ce projet : deux volontaires sans objectif plus précis que d’apporter leur soutien aux enfants des rues de Ouaga. Pendant deux ans, ils ont été à leurs côtés afin de s’imprégner de leur environnement, de comprendre leurs envies, leurs rêves, leurs ambitions ainsi que les mécanismes de solidarité qui existaient déjà entre les enfants des rues eux-mêmes et entre ces derniers et les habitants de la capitale burkinabée. De nombreuses autres associations présentes sur le terrain ont manifesté leur scepticisme car l’action, selon eux, tardait trop à se mettre en place. Selon eux, il y avait des besoins urgents auxquels toute association se devait de répondre. Néanmoins, étant donné que la philosophie du mouvement ATD Quart Monde est portée sur la compréhension de l’autre, sur la dynamique positive, il n’était donc pas question de faire vite en prenant le risque de faire mal. D’autre part, les volontaires d’ATD n’ont jamais souhaité imposer une action, ils ont toujours attendu que les enfants leur manifestent leurs besoins et surtout leurs envies. Dans un sens, ce sont les enfants qui ont créé leur propre projet et qui l’ont développé. Les volontaires d’ATD n’étant qu’un soutien. Au bout de deux ans de rencontres et d’échanges, la première « action » des volontaires d’ATD a été de laisser à disposition des enfants un jet d’eau où ceux-ci pouvaient se laver. En effet ils s’étaient aperçus que les enfants n’osaient plus chercher du travail, aller voir leur famille, et même bénéficier de l’aide d’autre ONG car ils étaient sales et qu’ils en avaient trop hontes. Ainsi le simple fait de pouvoir être propre - et donc fier - relançait les enfants dans une dynamique positive et un cercle vertueux. Dans un deuxième temps, il a été décidé de construire un lieu d’accueil pour les enfants - en prenant quatre des plus fragiles de ces jeunes pour faire la construction - (réaction des enfants : « mais si eux ils ont réussi à construire ça, alors nous aussi on le peut ! »). Puis sont venus de courtes formations adaptées aux souhaits des enfants, puis un dispensaire, etc.

Ce projet, nous permet de sentir à quel point c’est le mépris qui crée l’exclusion car il touche la personne dans sa dignité d’Homme. Il en ressort toute l’importance de prendre le temps de comprendre les gens avec qui l’ont veut travailler, d’établir une relation de confiance avec eux. Un projet a besoin pour « réussir » de chercher à réinstaurer la fierté perdue de chacun.

Conclusion

Au moment de tirer le bilan de cette journée, la satisfaction est au rendez-vous. Loin de nous avoir apporté des recettes miracles sur la manière de porter un projet de développement respectueux de chacun, cette journée nous a permis d’initier un processus de réflexion salvateur et qui nous aide à avancer intellectuellement et pratiquement.

Le développement reste pour nous une masse d’interrogations que nous n’avons fait qu’effleurer, néanmoins, l’important n’était pas d’avoir le dernier mot mais de trouver le « juste premier »...

Cette journée n’était pas une fin en soi, mais le début d’une prise de conscience.

Nous souhaitons continuer sur cette lancée. Nous espérons que ni l’âge ni quoi que ce soit n’anéantira cette force revendicatrice qui coule en nous, cette force de décision pour que demain le monde change, car c’est à nous de le dessiner, ensemble.

Il s’agit de réfléchir sur notre manière d’agir à la fois dans notre vie de tous les jours et dans la manière dont nous travaillerons demain sur des projets de développement. Nous cherchons comment assumer les responsabilités individuelles et collectives qui découlent de notre citoyenneté, pour aller vers des relations beaucoup plus équilibrées où le Nord peut apprendre du Sud et où ceux qui sont intégrés dans la société peuvent apprendre de ceux qui vivent l’exclusion, tout en se respectant. Partout à travers le monde, même ici à Lyon où tant de familles fragilisées par les difficultés de la vie, voient leurs liens familiaux brisés dans des logements insalubres qui ressemblent fort à des bidonvilles, l’homme demande à l’homme « qui suis-je pour toi ? ». Mais oui au fond, « qui suis-je pour toi ? »

 

Collectif

 

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commentaires

A
"Au Ladakh, l'aliénation par le travail n'existait pas" pourquoi?<br /> <br /> "Nous sommes responsable vis à vis d’eux." Vous parlez de la mission civilisatrice de l'homme blanc? Je ne pensais pas que vous étiez de ce parti...<br /> <br /> "Nous ne pouvons pas aller se former à l’étranger au détriment des populations locales" Ah oui, en effet, vous êtes bien de ce parti puisque vous défendez la préférence nationale.<br /> <br /> Excusez-moi les gars, ce sont 3 réflexions sur les 10 000 que je me suis faites en lisant cet article et les autres: je vous trouve TRES approximatifs dans la construction de votre pensée.<br /> Problème de raisonnement ou de relecture? Au vu des innombrables fautes d'orthographe et de syntaxe et par sympathie pour vous, je penche pour la deuxième solution.
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